La classe politique nigérienne et les couches socioprofessionnelles du Niger face à leurs responsabilités devant l’histoire

À l’approche des élections présidentielles du deuxième tour, les invectives de toutes sortes contraires à nos valeurs socio-culturelles, les insultes de tous les bords politiques , fusent de partout , en plus, les attaques des bandits armés, des narcotrafiquants, des terroristes, se font récurrentes .
En effet, dans la région de Maradi, des bandits armés ont attaqué un centre de santé intégré, ont tué un infirmier, ont kidnappé la femme du major et réclament une rançon de dix millions de francs CFA au pauvre mari de la femme kidnappée.
Dans la région de Tillabery, le départementde Filingué, les véhicules et les matériels de services, d’une entreprise des grands travaux publics qui construit une route entre Sannam et la région de Tahoua, sont incendiés par des hommes armés qui ont pris la fuite.
Au nord du pays un nouveau front armé vient de voir le jour, il se réclame un Front des forces de changement.
La situation socio-économique, et sécuritaire , difficile que vit le pays, doit interpeller l’ensemble de la classe politique nigérienne qui semble plus se préoccuper de la campagne électorale, de la conquête du pouvoir politique par les urnes que les moments securitaires difficiles que vit le pays.
Un sursaut patriotique national s’avère nécessaire afin que toutes les forces vives du pays, fassent taire leurs divergences idéologiques, politiques, pour réfléchir avec sérieux, en vue de trouver des solutions heureuses et définitives aux problèmes d’urgences alimentaires, sanitaires et sécuritaires, persistantes qui assaillent le pays au moment où il se prépare à aller aux élections présidentielles du deuxième tour, le 21 février 2021.
Il n’y a pas d’élections sans sécurité !
Il n’y a pas de campagne électorale sans sécurité !
Il ne pourrait avoir un exercice serein de pouvoir politique sans sécurité !
Une concertation nationale, sereine, objective , en vue de définir un cahier de bonne conduite , est plus qu’indispensable .
Par conséquent, investissons-nous , tous , pour un climat apaisé, serein, sécurisé, pour aborder les élections présidentielles du second tour , le 21 février 2021, dans des bonnes conditions acceptables par tous.
C’est le Niger qui gagne et qui progresse !
Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
-
Ping : La classe politique nigérienne et les couches socioprofessionnelles du Niger face à leurs responsabilités devant l’histoire | LeGrandNiger
Communiqué de presse du Ministère des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie du 24 février 2021 relatif aux élections présidentielles au Niger
Le second tour des élections présidentielles s’est tenu en République du Niger le 21…